A Athènes, les habitants se voient privés de leur logement suite aux répercussions de la crise économique (chômage, endettement…). Des familles entières vivent à présent dans les rues, sous les arcades des immeubles du centre-ville, ou dans les ruines du XIXème siècle devenues des squats. L’intériorité se transpose et se recrée maintenant à l’extérieur du logement, sur le sol de la ville. Le visage et l’usage de la rue, des espaces publics se transforment.

Ce projet expérimente la capacité de la ville à accueillir cet habitat (intime ou commun), improvisé, d’urgence, ainsi que ces nouveaux usages, dans ses espaces les plus publics.

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Il s’installe au cœur du quartier d’Anafiotika (quartier historique d’habitat vernaculaire au pied de l’Acropole), et prend la forme de trois micro-expérimentations d’habitat :

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- L’église, lieu de culte oublié, renoue avec son rôle hospitalier en accueillant un logement communautaire et en ouvrant sa cour aux manifestations publiques du quartier.

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- Les ruines, patrimoine abandonné, retrouvent leur forme originelle et proposent un processus d’extension en hauteur du logement. Elles deviennent également le socle de nouveaux espaces publics offrant des belvédères sur le grand paysage.

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- La friche est investie et devient le terrain d’une réinterprétation de l’habitat vernaculaire.

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Ces trois expérimentations se traduisent par une réflexion sur le logement (le minimum, l’appropriation et la capacité d’évolution), ainsi que sa relation à l’espace public et à la ville.

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Co' Architettura.